Plusieurs mesures ont été annoncées par les gouvernements et les entreprises quant à la conduite à tenir et aux précautions à prendre au cours des prochaines semaines. On ne peut que les saluer.
Parmi celles-ci : l’annulation pour 30 jours des évènements intérieurs de plus de 250 personnes; la fermeture de certains services publics, la mise en quarantaine de certains voyageurs et l’incitation au télétravail.
Mais, et la question doit se poser dès maintenant : que se passera-t-il lorsque les réelles questions éthiques surgiront au fil du temps, dans 2 semaines ou dans 30 jours?
Que faire lorsque les citoyens relâcheront leur discipline initiale en termes de salubrité
Que faire lorsque les pressions économiques se feront sentir?
Que faire lorsque la capacité d’accueil des hôpitaux sera atteinte?
Que faire lorsque la méfiance s’installera?
C’est à ce moment, à l’heure des choix, bien au-delà des réflexes initiaux, que devra s’imposer la réflexion éthique : Quoi faire pour Bien Faire?
Pour le dire simplement, nous devons retourner à l’essence même de l’éthique :
Que convient-il de faire? Que pouvons-nous faire? Que ferons-nous?
L’urgence et la précipitation étant mauvaises conseillères, nous vous invitons dès maintenant à réfléchir aux questions et problèmes éthiques qui surgiront au fil des prochaines semaines car, et il ne faut pas l’oublier, nous sommes devant une situation exceptionnelle qui exige des mesures exceptionnelles.